Dans le même temps, les gardes-côtes italiens ont annoncé avoir coordonné jeudi les secours d’environ 1.400 migrants au large de la Libye, où quelque 3.000 autres au total avaient été secourus mercredi.
Selon la presse italienne, un camion frigorifique attendait sur le quai à Palerme pour évacuer les 52 corps, qui doivent être conduits dans un cimetière de l’agglomération et examinés, au besoin autopsiés, par des médecins légistes.
Le parquet de Palerme a ouvert une enquête pour homicides et aide à l’immigration clandestine, comme l’avait fait celui de Catane, de l’autre côté de la Sicile, à l’arrivée d’un autre bateau de secours chargé des dépouilles de 49 migrants retrouvés morts le 15 août, eux aussi étouffés dans la cale de leur embarcation.
Mercredi, beaucoup des migrants morts gisaient au fond de la cale, la tête dans l’eau. Et un certain nombre ont ensuite été retrouvés en-dessous, complètement immergés, a raconté à l’AFP le docteur Simon Bryant, qui n’a retrouvé qu’un survivant dans la cale, évacué inconscient par hélicoptère vers un hôpital italien.
Depuis le début de l’année, plus de 107.000 migrants sont arrivés en Italie par la mer, tandis que 157.000 ont débarqué en Grèce, selon le décompte mardi de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Plus de 2.300 autres sont morts en tentant la traversée, selon l’OIM.




