M. Cazeneuve a également annoncé à Antonio Guterres que 1.800 visas avaient été accordés depuis juillet 2014 aux minorités persécutées d’Irak, parmi lesquelles les Chrétiens d’Orient, a-t-on appris auprès de l’entourage de M. Cazeneuve.
En juillet 2014, le gouvernement s’était dit prêt à favoriser l’accueil en France des chrétiens d’Irak, cibles d’exactions de la part des jihadistes.
« Au vu de la situation actuelle en Libye et en Syrie », Bernard Cazeneuve et Antonio Guterres ont « convenu de la nécessité du renforcement des mécanismes de solidarité en matière de protection des réfugiés au niveau européen », selon un communiqué de presse du ministère de l’Intérieur.
« Il est en effet essentiel que la prise en charge des réfugiés soit mieux répartie entre les différents pays de l’Union Européenne, notamment au regard des pays de première entrée, au titre de programmes de réinstallation ou d’admission humanitaire », a précisé l’Intérieur.
A l’issue d’un sommet européen extraordinaire consacré aux migrants en Méditerranée, le 23 avril, le président François Hollande avait affirmé que la France prendrait sa part de l’accueil de réfugiés syriens, à hauteur de « 500 à 700 » personnes.
En 2014, l’Union européenne a reçu 625.000 demandes de visas, (+44% par rapport à 2013) et la France en a quant à elle reçu 45.000 en 2014,(-2,2% par rapport à 2013), selon le ministère de l’Intérieur.
