Dans ces dix mesures, « on ne trouve aucune mesure susceptible d’enrayer l’émigration sauvage en provenance de Libye », écrit M. Bay dans un communiqué.
« S’il est bien entendu nécessaire de venir en aide aux navires en détresse, le renforcement de l’opération Triton, à travers le doublement de son budget et du nombre de navires, ne crée-t-il pas une nouvelle incitation? La promesse, tout à fait illusoire, d’un sauvetage est à même d’entraîner de nouveaux départs depuis les côtes libyennes », juge l’eurodéputé frontiste.
« Allant encore plus loin, le plan d’urgence de la Commission prévoit aussi d’examiner des options pour une répartition plus équitable des clandestins entre les États membres de l’UE. Il s’agira donc d’imposer à tous les pays le coût de la prise en charge des clandestins pour satisfaire la Commission européenne qui semble volontairement ignorer les graves problèmes économiques, sociaux, identitaires, sécuritaires, et sanitaires, que posent l’immigration massive que nos nations subissent déjà de plein fouet », dénonce l’un de ceux au FN qui s’est spécialisé dans les questions d’immigration.
D’après M. Bay, « sur le modèle de la politique de maîtrise des flux migratoires menée par beaucoup de pays dans le monde, nos marines nationales devraient avoir pour mission d’empêcher les clandestins d’entrer sur le sol européen, pas de les y aider », demande-t-il encore.
L’Union européenne planche sur dix actions « immédiates » pour faire face à la « crise » migratoire en Méditerranée, incluant le renforcement des opérations de surveillance et de sauvetage en mer, après une série noire de naufrages meurtriers.