« Je pense que le navire va rejoindre nos côtes ce soir », a dit M. Muscat en conférence de presse, mettant avec cette décision un terme à l’odyssée de près d’une semaine des migrants recueillis par le navire humanitaire de l’ONG allemande Lifeline.
« Des procédures d’identification et de redistribution des personnes parmi les Etats membres (de l’UE, ndlr) seront engagées en garantissant les soins médicaux nécessaires », a poursuivi M. Muscat.
Au total huit pays européens accueilleront les migrants — Malte, l’Italie, la France, l’Espagne, le Portugal, le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas.
Le Premier ministre maltais a précisé que le navire serait mis sous séquestre à son arrivée pour les besoins de l’enquête, estimant que son capitaine « a violé les lois internationales ».
« La situation a été causée par les décisions du capitaine du navire qui a agi contre les loi internationales et ignoré les directives des autorités italiennes », a assuré M. Muscat.
« Le Lifeline sera retenu pour lancer les enquêtes nécessaires selon les lois internationales et nationales », a-t-il ajouté.
Le temps pressait pour le navire battant pavillon néerlandais, en quête d’un port d’accueil depuis six jours en Méditerranée. Il avait renouvelé dans la nuit sa demande d’entrer à Malte et fait savoir que « de nombreuses personnes à bord souffrent de mal de mer » et que trois se trouvent dans son hôpital, sur les 233 migrants recueillis au large de la Libye.