– Florian Philippot, vice-président du Front national : « Les dirigeants de l’Union européenne se sont réunis hier +en urgence+ pour constater l’échec terrible de leur politique migratoire. Cette politique de la double peine, entraînant des milliers de morts en Méditerranée et des centaines de milliers de clandestins à la charge de nos pays respectifs, pourtant déjà frappés durement par le chômage de masse et des déficits abyssaux, doit désormais prendre fin. Hélas, aucune des très maigres mesures envisagées par l’Union européenne ne laisse espérer une telle issue (…). Pour mettre un terme au fléau de l’immigration en Méditerranée il conviendrait d’agir sur deux plans : premièrement, mettre un terme à l’attractivité de nos pays pour les clandestins en coupant les aides sociales incitatives à l’immigration, et en restreignant considérablement le droit d’asile pour en revenir à ce qu’il était à l’origine (…) Deuxièmement : stabiliser les zones de non-droit qui servent de bases arrières aux passeurs criminels. Une telle politique exigerait une révision complète de notre politique étrangère. » (communiqué)
– Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne, président de Debout la France: « Le triplement des moyens financiers des opérations de surveillance maritime en Méditerranée +Triton+ pour les côtés italiennes et maltaises, et +Poséidon+ pour les côtes grecques, décidé par les ministres européens, ne suffira pas à endiguer l’afflux de migrants en Europe. Il est évident qu’il est primordial de sauver les malheureux migrants qui dans l’espoir d’un illusoire Eldorado confient leur sort à des +passeurs+. Néanmoins, la vraie question est de savoir comment régler le cas de la Libye, véritable porte de sortie des migrants (…) L’ONU, en concertation avec le Conseil de Sécurité, doit intervenir en Libye pour stabiliser la région et reconstruire un Etat capable de garantir les contrôles aux frontières. De plus, la répartition des demandes d’asile entre les différents européens, évoqué lors de ce sommet extraordinaire, serait un formidable appel d’air qu’il faut à tout prix éviter (…) Seul le retour des contrôles aux frontières intérieures de l’Union européenne par la renégociation des accords de Schengen et une politique ambitieuse de co-développement avec les pays les moins développés peuvent mettre un terme au déferlement sans contrôle et sans limite de toute la misère du monde sur le Vieux continent » (communiqué)




