Pyongyang aurait ainsi 50 lanceurs de missiles de moyenne portée et 150 lanceurs de missiles de courte portée, et non pas 94 au total comme le pensait Séoul, croit savoir le Korea Institute for Defense Analyses (KIDA).
Selon cet organisme d’Etat, le Pentagone dispose des mêmes informations.
Un responsable de la défense américaine a indiqué début mai que le Nord avait retiré deux missiles de son site de lancement sur la côte est du pays dans un contexte de décrue des tensions sur la péninsule.
Tokyo et Séoul avaient accru leur défense antimissiles tandis que l’armée américaine avait déployé deux destroyers équipés d’armes antimissiles et de puissants radars pour contrer un possible lancement.
La péninsule coréenne a connu une de ses pires crises depuis plusieurs années, déclenchée par le tir réussi d’une fusée nord-coréenne en décembre et un 3e essai nucléaire en février auxquels la communauté internationale a répliqué par de nouvelles sanctions, entraînant la colère de Pyongyang.