« C’est moi qui ai lancé les négociations », a-t-il rappelé sur Sud Radio. « Nous étions en 2009, c’était à une époque où l’Alliance atlantique, l’ensemble des partenaires européens, considéraient qu’il y avait à créer les conditions d’une relation nouvelle entre la Russie et les pays occidentaux », a souligné le député UDI (Eure).
Le contrat pour la construction en France des deux navires avait, selon lui, été « une bénédiction pour des chantiers navals qui étaient au bord du dépôt de bilan. Donc, il fallait le faire et nous avons bien fait de le faire ».
« Je fais partie de ceux qui soutiennent la position de François Hollande », a-t-il cependant affirmé: « Symboliquement, on ne peut pas livrer du matériel de guerre à un pays qui ne respecte pas le droit international. Donc François Hollande a eu raison ».
Pour l’avenir, Hervé Morin a estimé que ce ne devrait « pas être très compliqué de pouvoir revendre ces deux bateaux ».




