« Israël ne permettra pas à l’Iran, qui appelle à notre destruction de s’installer à nos frontières, et nous ferons tout pour l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire », a déclaré M. Netanyahu qui recevait le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, à Jérusalem.
Israël cherche à éviter que l’Iran, son ennemi juré, s’implante militairement chez son voisin syrien. Il pourfend aussi sans relâche les activités nucléaires iraniennes, dont il se considère comme la cible désignée. Téhéran assure qu’elles sont purement civiles.
Lors de leur apparition devant la presse, M. Patrouchev s’est cependant gardé d’évoquer l’Iran nommément.
« Nous accordons une grande attention à la sécurité d’Israël. Pour résoudre pratiquement cette question, il est nécessaire de ramener la paix et la stabilité dans la région, y compris sur le territoire syrien », a dit M. Patrouchev, dont le pays soutient militairement le président Bachar al-Assad et est un acteur primordial du conflit syrien.
Ces entretiens ont eu lieu en pleine tension entre Washington et Téhéran, et alors que M. Netanyahu ne cesse de prôner la plus grande fermeté vis-à-vis de la République islamique.
Le président américain Donald Trump, qui a annulé in extremis des frappes contre des cibles iraniennes en représailles à la destruction d’un drone de l’US Navy, s’est engagé à prendre de nouvelles sanctions contre Téhéran.
Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde contre « une catastrophe » en cas de recours à la force des Etats-Unis contre Téhéran. Le Kremlin a qualifié lundi la mise en place de nouvelles sanctions contre l’Iran d' »illégales ».
M. Patrouchev doit rencontrer mardi ses homologues israélien et américain Meir Ben-Shabbat et John Bolton.