Alors que les Nations unies ont décidé de bannir les subventions à la pêche nocive d’ici 2020, une décision non contraignante, la Conférence de l’OMC a échoué à mettre en oeuvre la législation commerciale.
“L’Inde a tout bloqué, même un accord sur l’élimination des subventions qui alimentent la pêche illégale. C’est irresponsable”, a réagi Claire Nouvian, la directrice de l’organisation non gouvernementale, spécialisée dans la défense des océans et de la pêche durable.
Les promoteurs d’un accord sur la pêche, comme la Nouvelle-Zélande, estiment qu’il est urgent de mettre fin aux subventions publiques contribuant à la surpêche, et donnent à des pays une surcapacité de pêche (flotte de chalutiers) dangereuse pour l’environnement.
L’objectif est également de lutter contre la pêche illégale dans le monde.
Lors de la 11e Conférence ministérielle de l’OMC à Buenos Aires, “à peine quelques heures après le démarrage des pourparlers, certains membres de l’OMC avaient déjà sérieusement affaibli le projet de décision ministérielle. L’Inde lui a porté le coup fatal”, regrette Bloom dans un communiqué.
D’après l’ONG, ce sont les petits pêcheurs au niveau mondial qui vont souffrir de l’échec des négociations de l’OMC.
Un accord n’a pas été trouvé sur la pêche, mais les pourparlers vont continuer en 2018, a précisé une source européenne.