Pharrell Williams déclenche un joyeux chahut à l’ONU

Pour célébrer la Journée internationale du bonheur, des centaines d’enfants avaient pris la place des membres de l’ONU, et les panneaux affichant habituellement les noms des Etats proclamait #happyplanet (planète heureuse).

A la tribune, l’auteur du tube planétaire « Happy » a pris la parole pour sensibiliser sur les dangers du dérèglement climatique.

Après son discours, les hauts-parleurs de l’enceinte, d’ordinaire solennelle, ont diffusé « Happy » et des dizaines de jeunes gens ont couru vers lui pour l’immortaliser avec leur téléphone et dans l’espoir qu’il esquisse quelques pas de danse.

Les agents de sécurité de l’ONU sont intervenus pour éviter une bousculade, et un responsable, au micro, a demandé de reculer.

L’artiste s’est associé à l’ancien vice-président américain Al Gore pour organiser des concerts en juin, afin de réclamer un accord ambitieux sur le climat fin 2015 à Paris.

« Vous devriez savoir que le bonheur est votre droit de naissance », a déclaré le chanteur américain.

« Si vous ne faites pas attention à votre foyer, vous n’aurez pas de vie, donc nous devons passer du changement climatique à l’action climatique », a-t-il affirmé.

A ses côtés, le défenseur de l’environnement Philippe Cousteau a estimé que les conséquences du changement climatique semblaient pires que redouté, évoquant le passage dévastateur du cyclone Pam au Vanuatu et la fonte des glaces en Arctique.

« Une des choses effrayantes à propos du réchauffement climatique, c’est que toutes nos prédictions ont été trop prudentes », a dit le petit-fils du légendaire explorateur océanographique français Jacques-Yves Cousteau.

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