Rappelant dans un communiqué que les plages de Saint-François, la Parata, Trottel et de la résidence des îles « ont été polluées », M. Marcangeli a déploré que des « atteintes aux règles environnementales en vigueur ont été plusieurs fois répétées. »
L’origine des pollutions « reste inconnue » et la municipalité souhaite « que toute la lumière puisse être faite sur ces incidents regrettables », a ajouté le député-maire, évoquant notamment les risques pour la santé publique.
« Ces épisodes, a-t-il ajouté, jettent injustement le discrédit sur le Golfe d’Ajaccio et causent également un préjudice économique en plein coeur de la saison estivale. »
M. Marcangeli a annoncé que la municipalité d’Ajaccio, en collaboration avec la communauté d’agglomération du pays ajaccien et l’Etat, a décidé de mettre en place un plan d’actions pour déterminer l’origine de la pollution bactériologique.
Devenue station balnéaire à la mode, Ajaccio est surfréquentée en été, comme la plupart des villes côtières corses.
La Cité impériale connaît donc de sérieux problèmes d’environnement, compte tenu notamment de la faible superficie de ses plages et de ses zones de mouillage utilisées par des milliers de navires de plaisanciers.
Elle est aussi victime d’une forte poussée démographique, de la limite de ses infrastructures prévues pour sa population de 60.000 habitants et du développement effréné, parfois illégal, des constructions et de la spéculation dans les zones côtières, comme notamment la prestigieuse route des îles Sanguinaires.