Le navire a secouru ces personnes, « qui ont passé la nuit en mer », a précisé l’ONG, et qui souffrent « de brûlures causées par le contact prolongé avec le mélange de fuel et d’eau salée », après avoir débarqué vendredi 43 migrants au port italien de Gênes eux-même secourus la semaine passée.
L’ONG leur a porté secours dans « la région de recherche et de sauvetage maltaise », sans apporter davantage de précisions.
« Si nous sommes soulagés de savoir ces personnes désormais en sécurité, nos pensées vont à d’autres, dont deux enfants, qui ont tragiquement perdu la vie il y a deux jours, dans la même zone. 15 personnes avaient pu être secourues par l’ONG Sea Punks », a précisé SOS Méditerranée dans un communiqué.
Selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 51 personnes qui tentaient de rejoindre l’Europe ont déjà disparu ou sont décédées en mer Méditerranée depuis le début de l’année.
En 2024, elles étaient 2.328, dont l’immense majorité en Méditerranée centrale, qui reste l’une des routes migratoires les plus mortelles au monde.