« Quand des affaires comme celle-là se produisent dans une famille, il y a quelques fois des réactions imprévisibles qui se produisent. Moi je souhaite calmer le jeu, que la bataille politique du Front national ne s’égare pas », a déclaré le cofondateur du FN interrogé sur LCI.
« +Marine, parlons-nous…pourquoi pas, après tout. Echangeons nos idées, échangeons nos arguments et puis on verra bien si l’un de nous arrive à convaincre l’autre+ », a répondu M. Le Pen interrogé sur les propos qu’il aimerait tenir à sa fille.
« Je crois aux vertus de la discussion directe », a lancé l’ancien dirigeant frontiste qui a regretté ne parler à sa fille que « par personnes interposées avec tous les risques que ça comporte ».
« Je crois aussi à la nécessité de prendre en compte l’idéal que nous servons les uns et les autres », a-t-il poursuivi, avant de citer un « proverbe breton (…) +Une main pour toi, une main pour le bateau+. »
« On a droit à une main pour soi, (…) pour ses opinions et puis on a une main qui est réservée pour la cause que nous servons et qui doit l’emporter sur le reste », a-t-il dit.
« Compte tenu de la situation du monde (…), il y a autre chose à faire que de réunir un Congrès pour empêcher le président d’honneur de prendre la parole, ça me paraît dérisoire », a déclaré M. Le Pen au sujet du congrès exceptionnel convoqué au début du mois pour supprimer des statuts frontistes son titre de président d’honneur.
« Je ne me laisse pas jeter à l’eau si facilement que ça », a dit M. Le Pen.