« Progrès » des discussions sur la crise politique à Madagascar

« Les pourparlers se sont tenus dans une atmosphère cordiale et amicale et des progrès significatifs ont été réalisés », dit un bref communiqué commun.

« Les deux dirigeants se sont mis d’accord pour avoir de nouvelles consultations avec les parties concernées avant de se réunir de nouveau avant la fin du mois pour conclure sur le dossier », poursuit le texte.

Le président de la Transition malgache s’était rendu à Dar es Salaam pour évoquer avec M. Kikwete le processus de sortie de crise piloté par la Communauté d’Afrique australe (SADC).

Mercredi, le président tanzanien qui fait office de médiateur avait annoncé la décision du rival de M. Rajoelina, l’ex président Marc Ravalomanana, de ne pas se présenter à l’élection présidentielle prévue l’an prochain.

Cette annonce, estimaient les analystes, était aussi une tentative pour obliger M. Rajoelina à ne pas se porter candidat et l’espoir avait été exprimé qu’une décision en ce sens sorte des discussions de Dar es Salaam.

Madagascar traverse une grave crise politique depuis le renversement du président Ravalomanana par Andry Rajoelina en 2009, qui était alors maire de la capitale Antananarivo. Devenu président non-élu d’une Transition, M. Rajoelina a toujours promis qu’il empêcherait à tout prix M. Ravalomanana de revenir au pouvoir.

La médiation de la SADC préconise qu’aucun des deux rivaux ne se présente à la présidentielle prévue pour mai 2013.

La crise politique a quasiment bloqué les investissements et mis à genoux l’économie nationale, alors que Madagascar était déjà l’un des pays les plus pauvres d’Afrique.

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE