« Il y aura des entreprises israéliennes qui auront des stands à Euronaval. Pour l’instant, deux d’entre elles ne sont pas concernées par cette mesure de restriction » sur les sept, a déclaré le directeur général d’Euronaval Hugues d’Argentré au cours d’une conférence de presse pour présenter le salon qui se tiendra du 4 au 7 novembre à Villepinte, au nord de Paris.
« Pour les cinq autres, c’est en discussion, en négociation. Et j’espère que d’ici l’ouverture du salon nous aurons trouvé la meilleure solution », a-t-il ajouté.
Israël a accusé le 16 octobre le président Emmanuel Macron de faire « honte » à la France après la décision du gouvernement français d’interdire à des entreprises israéliennes d’exposer leurs matériels lors du salon.
« C’est bien sûr une situation inédite. Ce n’est pas une situation facile, ni pour les Israéliens, ni pour les entreprises israéliennes, ni pour les organisateurs au salon », a fait valoir le directeur général.
« La décision prise par le gouvernement stipule extrêmement clairement que les entreprises israéliennes sont autorisées à participer au salon, mais ne peuvent disposer d’un stand. Aucun industriel, ni journaliste, ni citoyen, ni visiteur israélien n’est interdit sur le salon », a-t-il ajouté.
Les entreprises qui ne pourront pas participer au salon seront « largement remboursées », a précisé M. d’Argentré.
Fin mai, la présence des industriels israéliens de la défense au salon Eurosatory avait été annulée sur décision du gouvernement lors de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, avant d’être finalement autorisée par la justice.
Quant à l’Ukraine, ses entreprises ne participeront pas à ce salon, a annoncé M. d’Argentré.
« On leur proposait un espace gratuit. Mais malheureusement, pour des raisons d’organisation, elles ont décliné il y a deux jours, elles nous ont informé que finalement, elles ne pourraient pas venir ».