Des mesures de sécurisation ont lieu à une dizaine de kilomètres au large de Dakar pour stabiliser le Mersin, pétrolier battant pavillon panaméen et opéré par l’armateur turc Besiktas, qui transporte une cargaison de gazole de près de 39.000 tonnes.
« Quatre explosions externes » ont eu lieu le jeudi 27 novembre « aux alentours de 23h45 », « entraînant une infiltration d’eau de mer dans la salle des machines », indique lundi soir un communiqué de l’armateur turc Besiktas.
Selon l’armateur, la situation a « immédiatement été maîtrisée », le « navire est sécurisé et stable » et il n’y a « aucun blessé, aucune perte humaine et aucune pollution », a-t-il affirmé.
La cause de ces explosions n’était pas connue mardi en début d’après-midi.
Les autorités portuaires ont indiqué à l’AFP mardi matin avoir répondu à un appel de détresse du Mersin le 27 novembre avant d’évacuer l’équipage majoritairement turc et de déployer un dispositif pour répondre à l’avarie.
« Les mesures prises sont d’abord un dispositif de sécurité autour du navire, un barrage antipollution et la saisie de l’armateur pour une intervention rapide », a déclaré à l’AFP Ibrahima Diaw, haut commandant du port de Dakar.
Une pollution est « possible mais pourrait être évitée si les actions initiées aboutissent », poursuit-il.
M. Diaw dit espérer que le navire ne coulera pas. « Il faut réagir rapidement », a-t-il relevé.
Selon le site de suivi des navires myshiptracking.com, le Mersin venait du port de Taman, situé sur le détroit de Kertch, qui relie la Russie à la Crimée ukrainienne annexée par Moscou.
Dakar est un important port d’Afrique de l’Ouest sur l’Atlantique, situé sur plusieurs routes de trafic entre l’Afrique et l’Europe, mais aussi entre l’Afrique et les Amériques.
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