« On oublie de dire que l’Union européenne indique qu’il n’y a pas d’inconvénient à ce qu’il n’y ait qu’un seul repreneur pour l’ensemble des lignes. C’est d’ailleurs ce qu’il va se passer », a déclaré M. Giacobbi à la presse.
Le président de la CTC, également député PRG de Haute-Corse, s’était rendu à Bruxelles mercredi s’entretenir de l’avenir des liaisons maritimes Corse-continent après le placement en redressement judiciaire, depuis le 28 novembre, de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM).
Il a ajouté que « la délégation de service public (DSP) était attribuée ligne par ligne » et que « l’appel d’offres au tribunal de commerce doit aussi se faire ligne par ligne ».
La Commission européenne a donné son accord pour que le transfert de la DSP se fasse « en plusieurs lots », selon le secrétaire d’Etat français aux Transports, Alain Vidalies. « C’est une étape importante » en vue d’une reprise de la compagnie, a estimé M. Vidalies.
Ecartant « toute remise en cause du pavillon français », M. Giacobbi a affirmé que c’était « absolument le contraire: la DSP est sous pavillon français de 1er registre ».
Il a ajouté qu’il n’est en outre « absolument pas question de compagnie +low cost+ sur la DSP », ni d’obligation de rembourser les sommes réclamées par Bruxelles au titre d’aides publiques jugées indues par les instances européennes.
« La DSP sera transmise sans obligation de remboursement. C’est la condition pour qu’il y ait une reprise de la SNCM », a-t-il encore assuré. M. Giacobbi a annoncé que l’Assemblée de Corse se prononcerait « probablement en février » sur la reprise de la SNCM.