DCNS, explique Thales, « connaît des difficultés » dans la mise en oeuvre de « plusieurs activités et programmes complexes ».
Les problèmes, précise-t-il dans un communiqué, « se concentrent dans les activités de diversification dans l’énergie, essentiellement dans le nucléaire civil, ainsi que sur certains programmes navals » non identifiés.
Cette situation a conduit DCNS a passé des provisions complémentaires, qui devraient amener l’entreprise à afficher des pertes annuelles de l’ordre de 300 millions d’euros.
Thales consolidant sa filiale par équivalence, va supporter un tiers des pertes annoncées, alors qu’il tablait au départ sur une contribution neutre de DCNS à ses comptes.
Hors impact de sa filiale navale, Thales a confirmé ses prévisions de résultats 2014, notamment une stabilité de ses prises de commandes et de son chiffre d’affaires, accompagnée d’une progression de 5% à 7% de son résultat opérationnel courant.
Dans son texte, Thales identifie deux secteurs où DCNS rencontre des difficultés particulières: sa participation à la construction du réacteur nucléaire de recherche Jules Horowitz pilotée par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) et le programme Barracuda de sous-marins d’attaque nucléaire.
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