Sous le nom de Corsica Maritima (CM), ce consortium regroupe les plus importantes sociétés insulaires notamment de la grande distribution et du BTP, et au-delà « plus de 70 entreprises », a indiqué le conseil d’administration de CM dans un communiqué.
« Corsica Maritima n’a pas comme objectif de réaliser une quelconque opération financière ou spéculative, mais de permettre dans la transparence aux acteurs de l’économie insulaire de participer activement à la gestion d’un maillon vital pour leurs activités », selon le communiqué.
Le consortium a précisé que « les équipes opérationnelles d’ingénierie juridique, financière et technique étaient au travail (et que) des contacts sérieux avec des partenaires armateurs d’importance étaient engagés ».
« L’objectif, selon le communiqué, de finaliser des propositions sérieuses et ambitieuses tant en terme social que de pérennisation économique sera donc atteint avant le terme fixé par le tribunal » de commerce de Marseille.
Ce tribunal, qui a rejeté le 10 juin trois offres de reprise de la SNCM, a demandé aux administrateurs judiciaires de procéder à un nouvel appel à candidature, offrant à la compagnie un sursis pour la saison estivale. Il examinera les nouvelles propositions le 25 septembre.
« Aucune offre ne présente de garanties sérieuses de viabilité économique, la pérennité de l’ensemble cédé ne paraissant pas assurée », avait jugé le tribunal.
Trois offres avaient été déposées pour reprendre la SNCM qui emploie environ 1.500 CDI par l’armateur Baja Ferries, un ancien directeur du port de Marseille, Christian Garin, et le groupe corse Rocca (transports routiers, immobilier et traitement des déchets)
Le groupe Stef, actionnaire de l’autre compagnie délégataire du service public du transport maritime entre la Corse et le continent, La Méridionale, a exprimé aussi son intention de présenter une offre dans les délais fixés.




