Le Shandong et ses navires d’escorte, dont le destroyer Zhanjiang et la frégate Yuncheng, ont été aperçus tôt jeudi matin au large de la côte sud de l’île de Hong Kong par des journalistes de l’AFP.
Pékin a annoncé que la flotille restera cinq jours dans le centre financier du sud de la Chine et y organisera des « visites et des activités d’échange culturel ».
Hong Kong a célébré mardi, jour férié, le 28e anniversaire de sa rétrocession à la Chine.
Mis en service en 2019, le Shandong est le premier porte-avions à être construit en Chine.
Pékin dispose de deux porte-avions en service actif: le Liaoning, acheté à l’Ukraine en 2000, et le Shandong. Un troisième est en phase de test, le Fujian.
La Chine a annoncé lundi que ses deux groupes aéronavals avaient « récemment achevé avec succès » des exercices de combat dans l’ouest du Pacifique.
Tokyo a affirmé que des chasseurs chinois avaient décollé du Shandong et s’étaient approchés à moins de 45 mètres d’un avion de patrouille militaire japonais, ce que Pékin a contesté.
En avril, le Shandong a participé à des manoeuvres militaires dans le détroit de Taïwan avec simulation de « blocus », selon le Commandement du Théâtre oriental de l’armée chinoise.
Plus tard en avril, il avait été détecté par la marine philippine à un peu plus de deux milles nautiques de l’île Babuyan, à l’extrême nord du pays.
Les tickets pour visiter les navires à Hong Kong se sont arrachés en quelques minutes sur le réseau social chinois WeChat.
Le Shandong est le deuxième porte-avions chinois à se rendre à Hong Kong, après la visite du Liaoning en 2017.