« Formidable nouvelle: l’Aurora de (l’organisation allemande) Sea-Watch a secouru le groupe sur la plateforme gazière! », a écrit sur X l’organisation Alarm Phone, dont la ligne d’urgence reçoit les appels de détresse des migrants en mer.
« Alors que les garde-côtes tunisiens ont échoué à (les) secourir et que les autorités européennes ont refusé d’intervenir, c’est une nouvelle fois la flotte civile qui a fait montre de solidarité en mer », a-t-elle ajouté.
Sea-Watch Italy a affirmé que 32 personnes se trouvaient sur la plateforme de Miskar depuis quatre jours.
« Personne n’allait les sauver, alors nous y sommes allés », a-t-elle dit sur X.
Plus tôt, plusieurs ONG tunisiennes avaient appelé les « autorités compétentes (à) intervenir rapidement pour secourir les personnes en détresse », rappelant que « sauver des vies est une obligation pour tous les Etats ».
Les personnes en question ont rapporté à Alarm Phone « qu’elles étaient privées de nourriture depuis des jours et que leur état était très critique », avaient-elles précisé dans un communiqué conjoint.
Une personne serait déjà décédée, selon la même source.
Contactées par l’AFP, les autorités tunisiennes n’ont pas fait de commentaire.
Avec la Libye, la Tunisie, dont le littoral se trouve en certains endroits à moins de 150 km de l’île italienne de Lampedusa, est devenue ces dernières années le principal point de départ en Afrique du Nord des migrants cherchant à gagner l’Europe.