« Le gouvernement a décidé de donner une suite positive à la proposition de certains élus de la Nouvelle Calédonie et de la Polynésie française d’organiser à la fin de l’année un sommet France-Océanie », a déclaré M. Valls lors d’une conférence de presse, à l’occasion de la réunion du comité des signataires de l’accord de Nouméa.
« Cela permettra de renouer avec une tradition qui a débuté en 2003. Trois sommets se sont déjà tenus. Ils sont très importants pour marquer l’intérêt de la France pour cette région et pour approfondir l’insertion de la Nouvelle Calédonie, de la Polynésie française et de Wallis et Futuna dans le Pacifique », a fait valoir le chef du gouvernement.
Il a précisé que « ce sommet s’inscrira dans la préparation de la COP 21 » et « il permettra aussi d’échanger sur le renforcement de la coopération régionale ». Ce sommet « constitue un prolongement d’initiatives déjà prises par la France avec la rencontre du président de la République avec la CPS (Commission du Pacifique sud) et à Fort-de-France avec les états de la Caraïbes » lors d’un mini sommet climat en mai dernier.
« Ces régions sont confrontées de manières terribles à la question du réchauffement du climat et nous devons ensemble converger », a conclu Manuel Valls.
