« Il est préférable de privilégier le dialogue, éventuellement la pression, y compris économique, mais de chercher une autre voie pour susciter le changement, si telle est la décision des États-Unis », a déclaré le pape américain lors d’une conférence de presse à bord de l’avion le ramenant d’une visite au Liban.
« Les déclarations en provenance des États-Unis sont très changeantes. D’un côté, il semble qu’il y ait eu une conversation téléphonique entre les deux présidents. De l’autre, il y a ce risque, cette possibilité d’une action, d’une opération, y compris en envahissant le territoire vénézuélien », a ajouté Léon XIV, soulignant qu’il n’en savait pas plus.
« Au niveau de la conférence épiscopale, (…) nous cherchons des moyens d’apaiser la situation » pour le « bien-être du peuple », a ajouté le chef des 1,4 milliard de catholiques, précisant que c’était surtout le peuple « qui souffre dans de telles situations, pas les autorités ».
Depuis août, les Etats-Unis ont déployé des navires de guerre et des forces militaires en mer des Caraïbes au nom de la lutte contre le narcotrafic. Le président Donald Trump la justifie en accusant son homologue vénézuélien de diriger un cartel de la drogue.
Caracas dément et rétorque que l’objectif de Washington est de renverser le président vénézuélien et de mettre la main sur le pétrole du pays.




