A 16H16 GMT, le titre prenait 4,99% à 4,041 euros, dans un marché stable.
« Nous avons conclu des accords de principe sur plusieurs sujets, même s’il en reste quelques uns à résoudre sur lesquels nous travaillons », a affirmé l’administrateur, Jorge Quijano, aux journalistes.
« Cela ne veut pas dire pour autant que nous avons abandonné l’autre alternative qui serait de prendre en charge nous-mêmes les travaux », a-t-il ajouté, après s’être entretenu mardi avec des responsables d’entreprises du consortium Groupe uni pour le Canal (GUPC).
« Nous gardons la fenêtre ouverte » pour parvenir à un accord final et nous ne l’avons pas fermée car il y a du mouvement » vers « ce que nous cherchons », a ajouté Jorge Quijano.
Mais « la patience a une fin et en vérité nous considérons que cela doit se terminer au plus tard dans une semaine », a-t-il souligné.
Les travaux d’agrandissement du canal se sont interrompus la semaine dernière quand le GUPC, constitué de Sacyr, de l’Italien Salini-Impreglio, du Belge Jan de Nul et du Panaméen Constructora Urbana, ont réclamé le paiement de surcoûts à hauteur de 1,6 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros).
Le troisième système d’écluses, qui doit permettre le passage de bateaux beaucoup plus gros, est déjà réalisé à environ 70%, mais il accumule un retard d’au moins neuf mois et ne pourra pas être inauguré cette année comme prévu.
La nouvelle échéance a été fixée à 2015 mais les constructeurs estiment, selon des évaluations de l’assureur Zurich, que le projet ne devrait pas arriver à son terme avant 3 ou 5 ans si aucun accord ne survient.
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SACYR