Kargus Sea Interconnection (KSI) est le premier organisme de sûreté habilité par l'Etat français à la formation des personnels dédiés à la protection des navires battant pavillon français.
En quoi consiste et à quoi vous donne droit cet agrément reçu de l'Etat le 31 mars dernier ? Il s'agit d'un agrément pour délivrer les formations professionnelles aux dirigeants et agents des entreprises privées de protection de navires (EPPN) : formation initiale et formation de recyclage de la compétence « emploi de l'arme en dotation ». Dans ce cadre, la société agréée peut se déplacer pour un stage dans les conditions fixées par la règlementation.
Quels ont été les critères requis pour l'obtenir et ceux-ci vous paraissent-ils suffisamment exigeants pour crédibiliser les sociétés agréées ? Il sont au nombre de trois : dispenser des cours conformes aux exigences de l'arrêté du 7 janvier 2015 ; présenter des instructeurs de qualité ayant les compétences tant techniques que pédagogiques dans leur domaine d'intervention ; avoir des installations qui satisfont les besoins. Ces exigences sont suffisantes si le contrôle de l'Etat sur les centres de formation reste constant et permet de maintenir ce niveau d'exigence.
Les compagnies françaises sont-elles demandeuses d'une protection armée ? Plus largement, quel est aujourd'hui l'état du marché de la sécurité des navires, en France et à l'étranger ?
OpenHydro, filiale de DCNS spécialisée dans l'hydrolien, entre dans une nouvelle phase de son développement alors qu'elle célèbre cette semaine ses dix ans d'activité et se prépare à franchir un jalon industriel historique.
La société, dont le siège est basé en Irlande, prévoit d'ici la fin 2015, le déploiement de deux fermes expérimentales d'hydroliennes raccordées au réseau, en France et au Canada, ce qui constituera une première industrielle dans l'histoire de l'énergie hydrolienne.
Depuis 2007, les scientifiques de l'Ifremer et les pêcheurs professionnels mènent conjointement la mission PELGAS dont l'objectif est d'estimer la biomasse de petits poissons pélagiques (anchois, sardine, sprat, maquereau...) dans le golfe de Gascogne. Ces campagnes, co-financées par l'Ifremer, l'Union Européenne et France Filière Pêche, permettent de récolter des données sur l'écosystème qui sont essentielles pour encadrer une exploitation durable des ressources halieutiques. Le succès des premières campagnes communes a encouragé scientifiques et professionnels de la pêche à poursuivre leur collaboration.
Si leur richesse place les océans au 7e rang des économies mondiales, le rapport que vient de publier le Fond mondial pour la nature (WWF) n'en met pas moins en évidence leur érosion rapide. Intitulée Raviver l'économie des océans : les raisons d'agir - 2015, l'étude analyse le rôle crucial joué par les océans au plan économique et expose les menaces qui le rapprochent à présent du seuil de rupture.
Conscient du fait que la science n'est pas une incitation à agir suffisante à elle seule, le WWF a décidé d'associer les preuves de la gravité de la dégradation de l'écosystème à un exposé économique en faveur d'une action urgente. Produit conjointement avec le Global Change Institute de l'Université du Queensland et le Boston Consulting Group (BCG), le rapport est ainsi le premier du genre à se pencher aussi précisément sur la question du patrimoine océanique.
Armateurs de France salue la signature, le 17 avril 2015, d'un accord de branche sur la formation professionnelle des personnels navigants et sédentaires. Faisant suite au vote de la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, le nouvel accord met en place le compte personnel de formation (CPF) pour les marins et les personnels à terre, en remplacement du droit individuel à la formation (DIF). Il est accompagnée d'une liste de formations maritimes ciblées par la branche et éligibles pour le salarié au titre du CPF.
Par Aymeric Chauprade, député français au Parlement européen, membre de la commission des affaires étrangères. Géopolitologue.
Le 12 décembre dernier, le ministre des Finances, M. Michel Sapin, évoquait l'intérêt du chantier italien étatique Fincantieri pour STX-France, les anciens Chantiers de l'Atlantique. Depuis, plusieurs articles de presse - les Echos, le site spécialisé mer & marine, etc - ont repris l'information. Si cet intérêt italien pour STX-France n'est en rien surprenant, en revanche, la réaction des pouvoirs publics français fait craindre un abandon pur et simple d'un joyau industriel français.
Le Groupe CMA CGM lance sa première application mobile permettant aux clients d'obtenir des informations sur la position de leurs conteneurs, les départs de navires ou encore les différents services CMA CGM. L'application est disponible en cinq langues (anglais, français, chinois, espagnol et allemand) sur l'Apple Store et Google Play. Les utilisateurs pourront ainsi suivre leurs chargements, rechercher des routes et consulter les horaires des navires.
Gildas Maire, Directeur Général du Groupe Louis Dreyfus Armateurs, a été élu, mardi 7 avril, à la tête d'Armateurs de France prenant ainsi la suite de Raymond Vidil. Le parcours de Gildas Maire, explique Armateurs de France dans un communiqué, illustre les valeurs fondatrices de notre industrie : le sens du mérite, de l'innovation et du développement économique au service de la France, du pavillon et des marins français.
Le Groupe CMA CGM lance MEDGULF, une nouvelle ligne reliant la Méditerranée aux ports américains et mexicains du Golfe et aux Caraïbes (République Dominicaine et Jamaïque). Cette nouvelle ligne proposera un service hebdomadaire entre la Méditerranée, le Golfe du Mexique et les Caraïbes ; une liaison directe entre Houston...
CMA CGM a annoncé la livraison du CMA CGM KERGUELEN, le 31 mars, à Busan, en Corée, le premier d'une série de 6 navires de la même taille qui seront également livrés en 2015. Le CMA CGM KERGUELEN est, avec ses 398 mètres de long et ses 54 mètres de large, le plus grand porte-conteneurs du Groupe CMA CGM. Il est capable de transporter 17 722 conteneurs équivalents vingt pieds, soit une chaine de conteneurs mis bout à bout équivalente à plus de trois fois le tour du périphérique parisien. Ce navire est plus grand que la Tour Eiffel (324m) ou que le Stade de France (270m), plus large que l'Arc de Triomphe (45m), et a une poussée équivalente à celle des réacteurs de 10 Airbus A380.