Marines du Monde
Vendée Globe, sur le dos de la dépression
Ca y est ! La tête de flotte a accroché le train : Alex Thomson conduit la locomotive, Armel Le Cléac'h joue au tender et quatre autres solitaires sont dans les wagons… Et le chauffeur britannique met du charbon (492 milles/24h) alors qu'à plus de 350 milles du leader, Jérémie Beyou n'est déjà plus dans la même rame ! Sur une mer organisée et encore peu formée, les monocoques ont des conditions idéales pour charger la chaudière et pulvériser le record de distance en 24 heures (François Gabart en 2012 avec 534,48 milles). Or il faut aligner 23 nœuds de moyenne pour atteindre les 550 milles quotidiens et le skipper de Hugo Boss déboule justement à ces vitesses depuis le début de la nuit : il est passé devant le front froid qui sortait du Brésil et logiquement, il devrait pouvoir s'y maintenir pendant au moins deux jours…
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Vendée Globe, l'occasion d'une échappée
Alex Thomson poursuit sa belle chevauchée en tête. Equidistant entre le continent africain et l'Amérique du Sud, le skipper d'Hugo Boss s'est légèrement recalé dans l'ouest cette nuit. En régate côtière, on dirait de lui qu'il se positionne bien entre ses poursuivants et la prochaine marque… en l'occurrence le cap de Bonne Espérance. Un jalon qui est tout de même 3500 milles devant son étrave. Côté comptable, on notera que son avance a diminué cette nuit : 90 milles à 18h hier contre 65 milles ce matin sur le duo Armel Le Cléac'h - Vincent Riou, qui navigue quasiment à vue alors que Sébastien Josse s'est un peu décalé dans l'ouest (4e à 83 milles).