« Le 2 juillet, lors de combats dans l’une des zones frontalières de la région de Koursk, le général Mikhaïl Goudkov (…) a trouvé la mort », a indiqué l’armée russe dans un communiqué.
Il s’agit d’un des responsables les plus importants de l’armée russe à être tué depuis le début de l’offensive de Moscou contre l’Ukraine en février 2022.
Mikhaïl Goudkov, 42 ans, servait dans l’armée russe depuis 2000 et était un ancien commandant de la 155e brigade de la flotte du Pacifique, basée dans l’Extrême-Orient russe, à plusieurs milliers de kilomètres à l’est de la capitale Moscou.
Il avait reçu en 2023 la médaille de « Héros de la Fédération de Russie », la plus haute distinction du pays, des mains du ministre de la Défense d’alors, Sergueï Choïgou.
Oleg Kojemiako, le gouverneur de la région de Primorié, située dans l’Extrême-Orient russe, a rapidement salué sur Telegram « un guerrier au moral d’acier » avec qui il dit avoir « beaucoup échangé » par le passé.
L’armée ukrainienne avait réussi en août 2024 à s’emparer de plusieurs centaines de kilomètres carrés de la région russe de Koursk, à la frontière avec l’Ukraine, avant d’en être progressivement expulsée par les forces russes en avril, selon Moscou.
Plusieurs milliers de combattants nord-coréens ont aidé l’armée russe dans ces combats, selon le Kremlin.
Depuis, les combats se poursuivent à la frontière et autour, selon la Russie et l’Ukraine.
Fin avril, un général de l’état-major de l’armée russe, Iaroslav Moskalik, avait été tué dans l’explosion d’une voiture près de Moscou, une opération dénoncée par le Kremlin et imputée à Kiev, qui est resté officiellement silencieux.