Le président de l’Assemblée Claude Bartolone (PS) a ouvert la séance en mentionnant notamment la fin du mandat de François Brottes (PS), président de la commission des Affaires économiques qui a pris la tête de RTE, le gestionnaire du réseau de lignes électriques à haute tension, et son remplacement par son suppléant Pierre Ribeaud, sous quelques huées de l’opposition.
Un décret du président François Hollande du 31 juillet a fixé l’ordre du jour de cette session, notamment l’examen en deuxième lecture du projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, qui débutera après le débat sur la Syrie, et le débat en première lecture du projet de loi sur la liberté de la création, à partir du 29 septembre.
L’Assemblée doit aussi débattre mercredi de l’accueil des réfugiés en Europe et en France, sujet ajouté au programme récemment, et approuver jeudi l’accord franco-russe qui fait suite au renoncement de Paris à livrer deux navires de guerre Mistral à Moscou.
L’Assemblée et le Sénat siègent cette semaine, puis à compter du 28 septembre, la semaine du 21 septembre étant consacrée aux journées des groupes parlementaires. La session ordinaire débutera comme chaque année le 1er octobre.
Durant la session extraordinaire, une seule séance hebdomadaire de questions au gouvernement est programmée, le mercredi. Le président de l’Assemblée Claude Bartolone, également chef de file des socialistes pour les élections régionales en Ile-de-France, ne va plus les présider et se faire remplacer par des vice-présidents.
Autre nouveauté de cette rentrée parlementaire, l’installation dans l’hémicycle de grands écrans électroniques en lieu et place des anciens écrans où étaient affichés les résultats des scrutins.
Les votes y seront désormais affichés, mais aussi le chronométrage des interventions et également, à partir d’octobre, le dérouleur de séance, qui permet de suivre l’avancée d’un texte, ainsi que le texte de l’amendement en discussion.