M. Noble a évoqué au cours de cette visite la possibilité d’apporter une assistance de base à la police yéménite comme les moyens de photographier et de relever les empreintes digitales des criminels, indique Interpol dans un communiqué.
« Le Yémen a un besoin crucial de soutien de la communauté internationale pour contrôler son environnement maritime et combattre le terrorisme », a déclaré le chef d’Interpol dans ce communiqué.
Il a rappelé que sa visite intervient après l’annonce de la noyade le 31 mai au large du Yémen de soixante migrants somaliens et éthiopiens et de deux Yéménites, membres d’équipage, « la pire catastrophe maritime de l’année dans la région ».
M. Noble a loué les efforts du Yémen dans la lutte contre la piraterie maritime, en indiquant que plus de 120 pirates somaliens avaient été jugés par le justice yéménite ces dernières années.
Mais il a également rappelé que le cerveau de l’attaque en 2000 dans le port d’Aden contre l’USS Cole, un destroyer américain, qui avait coûté la vie à 17 marins de l’US Navy, s’était échappé d’une prison militaire du pays et n’a pas été encore repris.
Jamal Ahmad al-Badawi avait été condamné à 15 ans de prison et fait l’objet d’une notice rouge (avis de recherche international) d’Interpol, selon M. Noble.
« Les crimes auxquels le Yémen fait face au quotidien, comme le terrorisme et la piraterie maritime, ont une dimension mondiale et il est essentiel qu’il obtienne l’assistance dont il a besoin et qui va de la technologie avancée à des équipements de base comme des générateurs pour garder les postes de police ouverts », a insisté le chef d’Interpol.