La direction régionale, ainsi que le péage, a été « saccagée, pillée et détruite par les flammes dans la nuit du 1er au 2 décembre », a-t-il déploré, précisant que Vinci avait porté plainte pour dégradations.
Les 160 salariés, « privés de leur outil de travail « , ont été redéployés sur les districts de Sète, Carcassonne et Rivesaltes. Une trentaine de véhicules (fourgons des patrouilleurs, camions équipés de saleuses, saumureuses et lames de déneigement) ont été dégradés, voire brûlés, a-t-il ajouté.
Le bâtiment de 800 m2 comprenait notamment le PC sécurité, assurant la surveillance du réseau, l’information aux clients et supervisant les postes d’appels d’urgence.
Ces fonctions ont été basculées vers le PC sécurité d’Orange, alors que la période actuelle, marquée par des blocages d’échangeurs, voire des coupures d’autoroutes, « nécessite d’adresser beaucoup d’informations, avec des mesures d’exploitation à mettre en oeuvre en lien avec les préfectures, sur des axes internationaux, comme l’A7 et l’A9 », selon lui.
Une enquête judiciaire, confiée à la gendarmerie de Narbonne, est en cours. Les dégâts, en cours d’expertise, se chiffreront à « plusieurs centaines de milliers d’euros ».
Le site hébergeait aussi un peloton autoroutier de gendarmerie.
Si M. Martin condamne « des actes de violence et de saccage extrêmes, inadmissibles », il ne « pense pas que Vinci Autoroutes soit une cible ». D’autres sites exploités par Vinci Autoroutes ont toutefois subi des dégradations, comme ceux de Virsac en Gironde et de La Ciotat dans les Bouches-du-Rhône.
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VINCI