« Nous soulignons avec force notre préoccupation quant aux dégradations que subissent les océans et nous réaffirmons l’urgence d’adopter des stratégies à même de protéger les richesses que nous offrent les océans, le milieu marin et sa biodiversité », indique la déclaration.
« Nous, présidents des parlements des pays membres du G7, souhaitons insister sur l’importance d’une mobilisation générale en faveur des océans comme bien commun: la protection des océans et de leurs ressources est un enjeu mondial majeur », poursuit le texte.
La 17e réunion des présidents d’assemblée du G7 a débuté jeudi à Brest, pôle d’excellence en matière d’étude et de valorisation des mers, autour du thème des océans et de leur préservation avec la participation du parlement européen et des parlements allemand, américain, italien, japonais, canadien et anglais.
« A l’occasion et à l’issue de notre réunion de travail et pour la première fois, l’ensemble des présents a souhaité adopter une déclaration commune », s’est félicité Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale lors d’une conférence de presse, précisant que le texte avait été adopté à l’unanimité.
« Je ne critique jamais le président des États-Unis quand je voyage en dehors du pays, mais je suis en désaccord (avec lui, ndlr) sur la question du climat », a rappelé l’Américaine Nancy Pelosi, s’en remettant à l’arbitrage de l’opinion publique en la matière. « La très grande majorité des jeunes de notre pays comprennent que la crise climatique constitue un défi pour leur avenir », a-t-elle poursuivi en réponse à la question d’un journaliste soulignant le climato-scepticisme du président Donald Trump.
Dans la matinée, quelque 250 personnes s’étaient rassemblées au port de Brest, à l’occasion de ce G7 parlementaire, pour réclamer davantage de « justice sociale et environnementale ». Une nouvelle manifestation est prévue samedi à l’appel notamment du collectif « Bloquons le G7 parlementaire de Brest » qui réunit des groupes et mouvements alternatifs et écologistes.