« Compte tenu de la situation épidémique contenue dans l’île », où le taux d’incidence observé au 7 janvier est de 64 cas pour 100.000 habitants contre 144,1/100.000 habitants pour la moyenne nationale, « la prolongation de cette mesure a pour objectif de réduire le risque de regain épidémique », a-t-elle expliqué.
Mercredi, le conseil exécutif de l’île avait demandé la prolongation de ce dispositif « dans les semaines à venir » ainsi que le renforcement du dépistage et l’accélération de la campagne de vaccination.
« 98,8% des 58.000 passagers contrôlés entre le 19 décembre et le 4 janvier avaient satisfait à l’obligation de test », a rappelé la préfecture.
Si les résultats de ces tests ne sont pas directement demandés par les différentes compagnies aériennes ou maritimes, les voyageurs doivent certifier sur l’honneur avoir fait un test RT-PCR ou antigénique « moins de 72 heures » avant d’embarquer vers l’île méditerranéenne.
Ils doivent aussi certifier ne pas être positif au Covid-19, ne pas présenter de symptômes et « ne pas avoir été en contact avec un cas confirmé dans les quatorze jours précédant le voyage », a rappelé la préfecture.
En cas de contrôle de police, ils devront montrer un justificatif du laboratoire ou de la pharmacie prouvant qu’ils ont passé le test sans quoi ils risquent une amende de 135 euros, majorée en cas de récidive.
Ces obligations sont effectives jusqu’au 8 février pour toutes les personnes âgées de plus de 11 ans se rendant en Corse.
Lors de la première vague de Covid-19 au printemps, la Corse avait été particulièrement touchée. Au total, 142 personnes sont mortes sur cette île de 340.000 habitants depuis le début de l’épidémie (dont 52 depuis septembre), selon le dernier bilan de l’ARS publié jeudi.