Les bateaux, décrits par l’agence officielle Chine Nouvelle comme des navires de surveillance, ont atteint dimanche le récif de Huayang (nom donné par la Chine) dans l’archipel des Spratleys.
Pékin et Hanoï se disputent la souveraineté de cet archipel, ainsi que de celui des Paracels, dont les fonds sont censés être riches en hydrocarbures.
L’Assemblée nationale vietnamienne vient d’adopter une loi qui englobe formellement les Spratleys et Paracels au sein du territoire du Vietnam.
Les bateaux envoyés par Pékin sont sous l’autorité de l’administration océanique d’Etat, qui dépend du gouvernement, et non sous l’autorité de la marine du pays, a précisé Chine Nouvelle.
A Hanoï, une centaine de personnes ont manifesté pour dénoncer la politique de Pékin.
L’armée chinoise procède à des patrouilles de routine dans la mer de Chine méridionale dans le cadre de ses opérations de « souveraineté nationale », a déclaré le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Geng Yansheng.
« La détermination et la volonté de l’armée chinoise de sauvegarder la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale est inébranlable », a-t-il prévenu.
La Chine revendique la totalité de la mer de Chine méridionale, une zone géostratégique qui sert de voie de passage entre l’Asie orientale, l’océan Indien et l’Europe, par ailleurs riche en hydrocarbures et en ressources halieutiques.
La montée en puissance de la Chine et ses revendications de plus en plus fermes inquiètent ses voisins dans la région.