« La résolution adoptée le 17 mai par l’Assemblée générale des Nations unies sur la Polynésie française méconnaît les choix démocratiques faits par les Polynésiens et va à l’encontre des objectifs poursuivis par l’ONU ».
« Le 21 avril puis le 5 mai, les électeurs polynésiens ont renouvelé, comme tous les cinq ans, leur assemblée territoriale. Ces élections générales leur ont permis de s’exprimer. Ils ont donné une majorité incontestable aux élus favorables à l’actuel statut d’autonomie ».
« La nouvelle assemblée territoriale, issue de ce processus démocratique, a marqué son désaccord avec le texte de cette résolution qui nie de fait la volonté exprimée de manière claire par la population polynésienne au suffrage universel ».
« Cette résolution est donc une ingérence flagrante, une absence complète de respect pour les choix démocratiques des Polynésiens, un détournement des objectifs que les Nations unies se sont fixés en matière de décolonisation ».
« La France est déterminée à continuer, avec le gouvernement de Polynésie française, à promouvoir le développement politique, économique et social de la Polynésie française ».
Cette résolution peut mener, à terme, à l’organisation d’un référendum d’autodétermination en Polynésie. Les Polynésiens pourrait alors se prononcer pour l’indépendance, la départementalisation, ou encore un statut d’Etat associé.
Source : Ministère français des affaires étrangères et AFP