« Toutes les personnes concernées au sein de l’administration vont étudier cette question », a annoncé à la presse le ministre de l’Intérieur Ogmundur Jonasson, suite à la réunion ministérielle qui a mis en place un groupe chargé d’étudier le projet.
« Nous devons (l’)étudier en tenant en compte des intérêts nationaux mais aussi (…) penser à l’avenir », a ajouté le ministre.
M. Huang a prévu d’investir 16,2 milliards de couronnes (109 millions d’euros) dans les cinq prochaines années, précise un communiqué du gouvernement islandais.
Huang Nabo avait annoncé en 2011 sa volonté d’acquérir 300 km2 autour de Grimsstadir (nord du pays) pour y implanter un complexe touristique de luxe comprenant un hôtel, un golf et la plus vaste réserve naturelle d’Europe.
Le ministère de l’Intérieur s’était opposé en novembre à la vente du terrain. M. Huang avait ensuite proposé un projet plus modeste: la location pour une durée limitée d’une superficie moins importante.
Les communes autour de Grimsstadir veulent être autorisées à acquérir le terrain pour ensuite pouvoir le louer à M. Huang.
Des observateurs islandais estime que Pékin pourrait, via M. Huang, chercher à s’implanter dans la région afin d’y effectuer un travail préparatoire en vue de la course au pactole de l’Arctique.
La fonte de la calotte glacière arctique laisse entrevoir un accès à de nouvelles réserves de pétrole et de gaz, ainsi que l’apparition d’une nouvelle route plus courte pour le fret entre l’Asie et l’Europe.
Les ministères de l’Energie et du Tourisme, des Finances, de l’Intérieur, de la Pêche et de l’Agriculture, de l’Environnement, et des Affaires étrangères participent au groupe de travail, dont les conclusions seront remises à une date qui n’a pas été précisée.