Des experts de la société danoise de sauvetages en mer SMIT sont montés à bord du MV X-Press Pearl et ont par ailleurs fait état d’un niveau d’eau élevé dans la salle des machines, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la marine sri-lankaise Indika de Silva.
Des tonnes de granules de microplastique provenant de sa cargaison ont souillé les plages du Sri Lanka, ce qui a conduit à une interdiction de la pêche et fait craindre un désastre écologique.
Le porte-parole de la marine a déclaré que l’arrière du porte-conteneurs de 186 mètres s’était enfoncé d’environ un mètre.
Il a précisé que les jets d’eau des pompiers avait été arrêtées pour éviter de nouvelles accumulations d’eau, mais que certaines zones du navire étaient encore trop chaudes pour procéder à un examen complet du bâtiment, qui a pris feu le 20 mai.
La marine sri-lankaise a reçu des renforts des garde-côtes indiens et de remorqueurs affrétés par SMIT pour combattre les flammes, qui ont détruit la plupart des quelque 1.500 conteneurs du navire.
Le bateau, immatriculé à Singapour, transportait notamment 25 tonnes d’acide nitrique et d’autres produits chimiques, ainsi que 28 conteneurs de matières premières plastiques, dont la plupart sont tombés à la mer.
Le chef de l’Autorité de protection de l’environnement marin, Dharshani Lahandapura, a déclaré qu’ils évaluaient les dégâts écologiques, mais qu’il pensait qu’il s’agissait du « pire accident jamais survenu de son vivant ».