L’embarcation de 9,2 mètres de long, équipée d’un système de récupération de déchets de 4 mètres d’envergure et aspirant jusqu’à 40 centimètres de profondeur, a effectué une démonstration sur le bassin de la Villette.
Elle peut nettoyer jusqu’à 15.000 m2 par heure et stocker jusqu’à 2.400 kg de déchets qui seront ensuite envoyés au tri, avec l’objectif d’agir en amont de la pollution dans les mers en collectant les déchets dans les rivières, les mangroves et zones lacustres, les canaux et les zones côtières, jusqu’à 5 milles (9,2 km) des côtes.
Le Mobula 8 doit connaître son premier déploiement opérationnel fin 2021 en Indonésie, où se trouvent cinq des 20 fleuves les plus pollués au monde, explique SeaCleaners.
Pour l’association du marin franco-suisse, sensibilisé à la pollution plastique lors d’un tour du monde en catamaran de 2013 à 2015, il s’agit aussi de préparer les futures missions de son projet phare, le navire de dépollution Manta.
Ce catamaran de 56,5 mètres et de 1.900 tonnes doit être opérationnel en 2024 et son premier déploiement est également prévu en Indonésie. Il doit recueillir les déchets en mer, avant de les trier, de ramener à terre ceux qui sont en état d’être recyclés et de brûler les autres par un procédé de pyrolyse.