24 juin 1340 : Bataille navale de l’Écluse
Elle s’est déroulée dans la rade de L’Écluse (en néerlandais Sluis), dans l’actuelle province de Zélande aux Pays-Bas, à proximité de l’estuaire du Zwin, un bras de mer qui menait alors à Bruges. La bataille fut l’un des premiers engagements de la guerre de Cent Ans.
Le matin du 24 juin, les 250 navires anglais avec 15 000 hommes plus les équipages apparaissent. À trois heures de l’après-midi, avec la marée et le vent portant, l’armada anglaise attaque. Du côté français, les arbalétriers ont l’initiative mais rapidement ils sont dominés par la vitesse de tir des archers gallois. Après l’abordage, les combats furieux se font sur les ponts. Quiéret et Béhuchet parviennent à investir le bateau d’Édouard, La Thomas, et à blesser ce dernier à la cuisse. Mais les chefs français sont faits prisonniers. Immédiatement Quiéret est décapité et Béhuchet pendu.
Dans l’après-midi, grâce au vent qui a changé de direction, la flotte flamande peut quitter la rive et vient se mêler au combat. La panique s’empare des Français : n’ayant pas d’autre échappatoire que de sauter à l’eau, ils périssent noyés par milliers.
Seule la moitié des Génois, dont Boccanegra, parvient à s’échapper.
Si on s’en tient au chroniqueur anglais Thomas Walsingham (v. 1360-1422), bénédictin de l’abbaye de Saint-Alban, né une vingtaine d’années après cet événement, les Français auraient perdu près de 30 000 hommes au cours de la bataille, ce qui semble vraiment excessif.
24 juin 1497 : découverte officielle du Canada, par le navigateur Giovanni Caboto (Jean Cabot / John Cabot), après de premiers abordages vikings des actuels Groenland, Labrador (Vinland), au cours des siècles précédents.
Le , l’explorateur quitte Bristol à bord du Matthew, un navire de 50 tonneaux disposant d’un équipage de dix-huit personnes dont son fils Sébastien Cabot. Son équipage comprend non seulement des marins de Bristol, mais également des marchands, un barbier génois et un ressortissant de Bourgogne. Il touche terre le 24 juin et se rend à terre, sans toutefois rencontrer d’indigènes. Il a abordé les îles de Cap-Breton et de Terre-Neuve, à l’embouchure du fleuve Saint-Laurent, sans qu’il soit possible de localiser l’endroit de son débarquement. Il explore ensuite la côte pendant quelque temps, mais ne se rend plus à terre. Il repart finalement pour l’Angleterre et fait le récit de son voyage au roi Henri VII le 10 ou le à Londres. Cabot est persuadé, à tort, d’avoir atteint l’Asie. Il note également l’abondance de cabillauds au large des terres découvertes.
L’endroit précis de son premier accostage est controversé, mais les gouvernements canadien et britannique considèrent qu’il est arrivé dans la péninsule de Bonavista.