« On estime que lorsque vous prenez ces métiers du vivant, c’est en permanence plus de 70.000 offres d’emploi qui sont à pourvoir », a déclaré le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, lors d’un point presse de présentation de cette campagne « Les #EntrepreneursDuVivant recrutent, rejoignez-les ».
« Quelle plus noble mission que celle de nourrir le peuple ? Eh bien, c’est l’une des missions de ces métiers du vivant », a souligné le ministre, selon qui, « aujourd’hui, beaucoup de Français veulent donner du sens à leur métier ».
Si l’agroalimentaire est constamment à la recherche de candidats, « dans d’autres secteurs, notamment dans l’agriculture, on a un défi d’autant plus immense que la moitié des agriculteurs partent à la retraite dans les cinq à dix prochaines années », a rappelé le ministre. Dans la pêche, ils sont un tiers à partir dans la même période.
« Par cette campagne de communication, le gouvernement souhaitait non seulement répondre à ce défi des dizaines de milliers de postes à pourvoir, mais aussi mettre en avant la réalité de ces métiers », a indiqué le ministre, soulignant par exemple leur caractère « incroyablement innovant ».
Il a ainsi rappelé qu’un drone sur deux utilisé à des fins professionnelles en France l’était dans le monde agricole, évoquant le recours de plus en plus fréquent à la data et à l’intelligence artificielle.
Sa collègue de la Mer, Annick Girardin, présente à ses côtés, a elle rappelé que, contrairement à certaines idées reçues, « la rémunération, pour la pêche est au rendez-vous ». Le salaire moyen d’un pêcheur « est compris entre 2.500 et 3.000 euros nets par mois, pour un patron-pêcheur, c’est à peu près le double ».
Cette campagne d’un montant de 15 millions d’euros, financée par le volet agricole du plan de relance, met en scène dans deux films de 30 secondes et une série de visuels, de vrais agriculteurs, de vrais pêcheurs, de vrais forestiers, et de vrais employés de l’agroalimentaire, dès jeudi soir, à la télévision, dans la presse, et sur les réseaux sociaux dans un premier temps, puis jusque sur les panneaux d’affichage à la rentrée.