« A la suite au calme récent de la situation sécuritaire (…) la zone de pêche de la bande de Gaza sera étendue de neuf à 12 milles nautiques, à partir de ce matin (lundi) », a indiqué dans un communiqué le Cogat, organe israélien relevant du ministère de la Défense et chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens.
« Les importations dans la bande de Gaza depuis Israël d’équipement médical, d’équipement de pêche, de matériaux de base pour l’industrie et le textile » seront de nouveau permises ainsi que les « exportations de textiles depuis la bande de Gaza vers Israël », ajoute le texte.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’allègement par Israël des restrictions imposées à la bande de Gaza lors du conflit meurtrier de 11 jours qui l’avait opposé en mai au mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans l’enclave palestinienne.
En juin, Israël avait autorisé la reprise des livraisons de carburant à Gaza pour la production d’électricité et l’importation de matières premières pour les « usines civiles essentielles », la reprise de certaines exportations de produits agricoles et de vêtements et renouvelé le service postal vers le territoire palestinien.
Israël avait également étendu la zone de pêche de six à neuf milles marins.
La bande de Gaza, où vivent entassés quelque deux millions de Palestiniens, est soumise à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.
Un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 21 mai, avait mis fin au conflit le plus meurtrier entre Israël et le Hamas depuis 2014.
Du 10 au 21 mai, 260 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes sur Gaza, parmi lesquels des combattants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes depuis le micro-territoire ont fait 13 morts, dont un soldat, d’après la police et l’armée.
Depuis, le cessez-le-feu a largement tenu, bien que des militants palestiniens aient lancé des ballons incendiaires déclenchant des incendies en Israël qui a répondu par des frappes aériennes.