Ces derniers ont condamné lundi, dans une campagne concertée, les cyberactivités « malveillantes » de Pékin et lui ont imputé le piratage massif mené en mars contre les services de messagerie Exchange du groupe Microsoft.
La Chine a réagi pour la première fois mardi au travers de communiqués publiés par ses ambassades en Australie et en Nouvelle-Zélande qui rejettent avec force ces accusations.
L’ambassade à Wellington a parlé d’allégations « totalement sans fondement et irresponsables » qui relèvent de la « calomnie malveillante ».
L’ambassade à Canberra a accusé l’Australie de « répéter comme un perroquet » la rhétorique américaine, en présentant les Etats-Unis comme « les champions du monde des cyberattaques malveillantes ».
Accuser nommément un pays d’une cyberattaque sophistiquée est un acte politique fort, notamment car la détermination de l’origine du piratage peut être techniquement compliquée. Ce qui fait que les observateurs avaient anticipé une réplique cinglante de la Chine.
« Compte tenu de la nature virtuelle du cyberespace, il faut avoir une preuve claire quand on enquête ou quand on identifie un cyberincident », a averti l’ambassade de Chine en Nouvelle-Zélande.
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