Cette mine « de type BM 1000 » a été neutralisée à environ 24 km au large d’Ault, précise la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Premar) dans un communiqué.
Le pêcheur a eu « le bon réflexe » de la remettre à l’eau et d’appeler les autorités qui sont ensuite venues sur place pour la faire exploser, car le « risque zéro n’existe pas avec ces munitions », a souligné la préfecture, sollicitée par l’AFP.
L’engin a été contreminé par les professionnels du « Carson City » de l’US Navy, intégré à un groupe de l’Otan spécialisé dans la « guerre des mines » et déployé en Manche depuis le 10 août « dans le cadre de la mission Historical Ordnance Disposal », précise la préfecture maritime.
Au cours de la mission menée du 10 au 17 août, un chasseur de mines français a également découvert et neutralisé en Baie de Seine deux mines de type LMB (Luft Marine Bomb) pour un équivalent TNT total de 1.688 kg, poursuit la préfecture maritime.
Depuis 1996, des opérations interalliées menées par l’Otan sont conduites chaque année en Manche et mer du Nord afin de détruire les munitions historiques.
Interrogée, la préfecture maritime a déclaré ne pas avoir d’estimations sur la quantité de bombes, chimiques ou conventionnelles, de la Première et de la Seconde Guerre mondiale qui gisent encore dans les eaux françaises de la Manche et de la Mer du Nord.