Le numéro un mondial du transport maritime a enregistré un bénéfice net de 5,438 milliard de dollars pour la période juin-septembre. Son chiffre d’affaires a lui bondi de 67%, à 16,612 milliards.
Ces résultats dépassent les attentes des analystes. Le consensus tablait sur un chiffre d’affaires compris entre 16,075 milliards de dollars (Bloomberg) et 16,335 milliards (Factset) et un bénéfice net oscillant entre 5.238 milliards (Factset) et 5,375 milliards (Bloomberg).
En septembre, l’armateur avait pour la troisième fois relevé ses prévisions pour 2021.
Maersk escomptait déjà pour la période juillet-septembre un excédent brut d’exploitation Ebitda sous-jacent proche de 7 milliards de dollars et un résultat d’exploitation EBIT sous-jacent d’environ 6 milliards. Ils se sont finalement fixés respectivement à 6,9 et 5,9.
« Dans une situation de marché exceptionnelle, caractérisée par une forte demande aux États-Unis et des perturbations des chaînes d’approvisionnement au niveau mondial, nous avons continué à augmenter nos capacités et à élargir nos offres », s’est félicité le directeur-général du groupe, Søren Skou, dans son rapport financier.
Soucieux de diversifier son offre logistique, l’armateur a également rendu public l’acquisition de l’entreprise de fret aérien Senator International pour « ajouter encore plus de flexibilité aux chaînes d’approvisionnement », a indiqué M. Skou.
Fondé en 1904, Maersk a entrepris une importante restructuration visant à se recentrer sur le transport et la logistique, après la vente en 2017 de sa division pétrolière à TotalEnergies.
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