Elle a par ailleurs affirmé que lors du sommet de l’Otan à Bruxelles, « l’humeur générale était grave, résolue et incroyablement unie ».
La même source, qui a requis l’anonymat, a dit pendant un échange avec la presse que « beaucoup » de dirigeants de l’alliance militaire internationale avaient estimé que « la Chine (devait) prendre ses responsabilités dans la communauté internationale » et qu’il fallait « continuer à demander à la Chine de ne pas soutenir la Russie dans son agression. »
La haute responsable de la Maison Blanche a précisé que le résident ukrainien, dans un message vidéo aux dirigeants de l’Otan jeudi, n’avait pas répété sa demande d’une zone d’interdiction de survol de l’Ukraine.
Le président américain Joe Biden a plusieurs fois rejeté cette demande, qui impliquerait potentiellement d’abattre des avions russes, estimant que le risque de confrontation directe avec la Russie serait trop important.
La haute responsable américaine a par ailleurs indiqué que le potentiel usage par la Russie d’armes chimiques, bactériologiques ou nucléaires avait été évoqué lors des débats jeudi.
Elle a fait valoir que « les Etats-Unis prenaient déjà des mesures aussi bien sur le plan national qu’à travers l’Otan pour renforcer (…) l’aptitude de nos forces de défense à répondre à des incidents chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires ».