« Il s’agit d’une part relativement modeste des céréales ukrainiennes, mais il est néanmoins très important que ces céréales atteignent les marchés internationaux », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
Il a aussi estimé qu’il fallait « permettre aux marchés de recevoir des volumes supplémentaires d’engrais et de céréales » russes, dont l’exportation pâtit des sanctions occidentales visant Moscou pour son offensive en Ukraine.
Comme l’a dit le président russe Vladimir Poutine cette semaine, « en raison de la crise alimentaire qui menace, il est très important de débloquer les livraisons d’engrais, de produits alimentaires et de céréales », a souligné Peskov.
La Turquie a annoncé la signature, vendredi à 13H30 GMT, d’un accord à Istanbul pour permettre d’exporter les céréales immobilisées dans les ports du sud de l’Ukraine à cause de l’offensive russe.
Cet accord doit être signé par l’Ukraine, la Russie, la Turquie et les Nations unies.
« Nous pouvons confirmer que la signature se prépare aujourd’hui », a dit M. Peskov, ajoutant que le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s’était rendu à Istanbul pour parapher l’accord au nom de Moscou.
Le porte-parole du Kremlin a toutefois refusé de se prononcer sur le contenu de l’accord : « Ne nous précipitons pas ! », a-t-il lancé.