La fédération « appelle les ouvriers dockers et les travailleurs des ports à amplifier les modalités d’action ».
La CGT Ports et Docks invite donc tous les salariés à cesser le travail jeudi prochain mais aussi à supprimer « les heures supplémentaires et shifts exceptionnels à compter du 26 janvier ».
« Pour les modalités d’action de la semaine du 30 janvier, la fédération va de nouveau réunir ses instances » et échanger avec les autres fédérations CGT afin de « poursuivre l’élévation du niveau de lutte », indique la CGT Ports et Docks dans son communiqué.
Elle appelle le gouvernement à « retirer son projet de réforme » et à rétablir le départ à la retraite à 60 ans, voire 55 ans pour les métiers pénibles.
Les fédérations CGT de la Chimie, des Ports et docks et Mines-Énergie doivent coordonner leurs efforts et publier lundi un communiqué commun, selon Emmanuel Lépine, secrétaire général de la CGT-chimie (FNIC). Sa fédération a d’ores et déjà appelé à faire grève le 26 janvier pour 48 heures et le 6 février pour 72 heures.
« Pour nous, la grève reconductible est déjà actée dans l’énergie », a indiqué le secrétaire fédéral de la FNME-CGT Fabrice Coudour, tout en précisant que « les modalités devront être décidées avec les grévistes dans les assemblées générales », pouvant donner lieu à des actions « disparates ».
« Pour l’énergie, au travers de la grève reconductible, on appelle à des moments un peu plus forts sur les journées des 26 et 27 janvier et 6, 7 et 8 février », a-t-il indiqué, journées qui correspondent donc à celles des futurs mouvements de grève annoncés par les pétroliers, en particulier dans les raffineries.