« L’utilisation croissante des fonds marins dans l’énergie et la communication crée davantage d’opportunités pour des adversaires de menacer les infrastructures sous-marines nationales critiques, comme on l’a vu avec les dégâts sur le gazoduc Nord Stream », souligne un communiqué de la Défense britannique, indiquant que Londres et Oslo ont « conjointement accru les patrouilles de sécurité dans la région ».
Les Russes ont selon le ministre britannique de la Défense Ben Wallace « un programme naval spécifique conçu à la fois pour examiner et potentiellement saboter ou attaquer des infrastructures nationales critiques appartenant à ses adversaires ».
Moscou dispose d’un « certain nombre de sous-marins et autres équipements », des « bateaux espions » dédiés, a-t-il poursuivi lors d’une conférence de presse à Londres avec son homologue norvégien Bjørn Arild Gram
« Que l’on parle de Nord Stream », visé fin septembre par de spectaculaires sabotages dont les auteurs n’ont pas été identifiés, « que l’on parle de nos propres infrastructures, il s’agit d’un domaine qui est vulnérable et qui a besoin d’être protégé », a déclaré Ben Wallace.
« Nous devons être vigilants quant à nos vulnérabilités » et face « au programme délibéré dans lequel les Russes ont investi », a-t-il prévenu, « nous devons faire de même ».
Soulignant la nécessité d’une proche coopération militaire accrue entre alliés, le ministre norvégien de la Défense Bjørn Arild Gram a quant à lui souligné qu’il était possible de d' »améliorer notre capacité à détecter les sous-marins » et à « protéger nos infrastructures sous-marines ».