Yuta Sugimoto, 20 ans, soupçonné d’avoir participé au viol collectif d’une femme à Kawasaki, ville limitrophe de Tokyo, le 2 janvier dernier, avait faussé compagnie à des agents qui l’amenaient au bureau du procureur.
La police avait immédiatement engagé une massive chasse à l’homme, qui a abouti jeudi: le fuyard a été arrêté à la mi-journée dans un jardin public de la ville de Yokohama, à côté de Kawasaki.
Une bonne vingtaine de policiers l’ont encerclé tandis que la scène de traque était filmée depuis un hélicoptère par la chaîne de télévision NHK.
Il a ensuite été emmené dans un véhicule de patrouille immatriculé « 007 » qui a été recouvert d’une bâche bleue et est resté immobile sur place pendant plusieurs dizaines de minutes.
La démesure du dispositif peut s’expliquer par le fait que les crimes violents restent assez rares au Japon, où le taux de criminalité est l’un des plus bas au monde.
Tout événement de cette nature tend en outre à effrayer les foules qui veulent que la police agisse vite.