Les missiles ont été tirés vers la mer de l’Est, appelée aussi mer du Japon, juste avant minuit, selon l’armée sud-coréenne qui cherchait encore à déterminer de quel type de missiles il s’agit.
Ces tirs interviennent alors que les Etats-Unis et la Corée du Sud organisent leurs exercices militaires annuels conjoints, Ulchi Freedom Shield, qui exaspèrent toujours Pyongyang.
« Tout en renforçant notre surveillance et notre vigilance contre toute provocation supplémentaire, notre armée demeure en alerte et prête à intervenir en coopération étroite avec les Etats-Unis », ont déclaré les chefs d’état-major interarmées (JCS) dans un message à la presse.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, en plein point de presse à Washington lorsque l’annonce a été faite, s’est refusé à tout commentaire.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a appelé à renforcer la Marine en raison du « risque de guerre nucléaire » dans ses eaux, avaient rapporté mardi les médias officiels.
Kim Jong Un a accusé Washington d’être « plus agité que jamais » avec des manoeuvres navales conjointes et le déploiement permanent de moyens nucléaires stratégiques dans les eaux autour de la péninsule coréenne.
Les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont accentué leur coopération en matière de défense ces derniers mois et ont conduit mardi un exercice naval conjoint de défense antimissile pour contrer les menaces nucléaires et balistiques accrues de Pyongyang.
L’exercice dans les eaux internationales au large de l’île sud-coréenne de Jeju a impliqué des destroyers équipés de systèmes radar Aegis des trois pays, a indiqué la Marine sud-coréenne dans un communiqué.
Jusqu’au 31 août, les Etats-Unis et la Corée du Sud mènent des manoeuvres militaires annuelles de grande ampleur, suscitant l’ire de Pyongyang.
La Corée du Nord a procédé à un nombre record d’essais d’armes cette année et effectué la semaine dernière sa deuxième tentative de mise en orbite d’un satellite espion, qui s’est soldée par un échec.