« Ce bateau était sorti de la révision quinquennale, où l’on remet en état général tant le moteur que la coque, et il en était sorti en parfait état », a expliqué Juan José Lopez Inoriza, sous-directeur du personnel de Naviera Murueta, société de transport maritime dont le siège est à Bilbao, au Pays basque espagnol.
Cette révision « s’était terminée avant-hier » (lundi), a-t-il précisé, niant que le cargo ait connu d’autres problèmes techniques avant son accident de mercredi matin.
Selon le site internet de Naviera Murueta, le cargo « Luno », long de 100 mètres et battant pavillon espagnol, a été construit en 1994.
Transportant onze marins, il s’est coupé en deux mercredi après s’être échoué sur une digue à Anglet. Un marin a été blessé dans le naufrage.
L’évacuation de l’équipage par hélicoptère, compliquée par de forts vents qui soufflaient à 100 km/h, s’est achevée peu après 12H00 GMT, a indiqué la mairie d’Anglet.
Une fuite de gazole a été décelée et le plan de lutte contre les pollutions maritimes a été déclenché, selon la préfecture. Elle a précisé que le navire naviguait à vide et que ses cuves contenaient 127 m3 de carburant.
Naviera Murueta a confirmé que le bateau, qui a été victime d’une « avarie technique totale » selon la préfecture maritime de l’Atlantique, était à vide au moment de l’accident.